Il possède une belle collection de couteau et de lames qu'il garde avec lui
Si tu veux connaître l’histoire de Packa, alors assieds-toi près du feu. C’est une histoire qui sent le Nord, la fourrure chaude, les routes poussiéreuses… et la soupe qui mijote doucement. Une histoire comme les dieux les aiment. Je me souviens du jour où sa mère est arrivée parmi nous. Une femme du royaume du Nord, la peau pâle comme la neige et les yeux sombres comme la nuit polaire. Une femme forte, un peu brisée, qui serrait contre elle un petit paquet blanc qui grognait doucement. C’était Packa, tout minuscule, tout rond, déjà couvert d’une fourrure d’un blanc pur. Elle ne dit jamais qui était le père — chez nous, les Lendas, on ne pose pas ces questions. On accueille, c’est tout. La mère trouva très vite sa place dans notre caravane : une cuisinière exceptionnelle. Son art venait du froid : ragoûts épais, pains lourds et chauds, viandes fumées avec des épices du Nord. Le petit Packa ne quittait jamais sa jambe, toujours à écouter, observer… et absorber tout ce qu’elle faisait. Le petit n’était pas seulement différent parce qu’il était un homme-ours polaire : il avait déjà, en lui, la patience et la précision d’un cuisinier. Ses mains énormes mais habiles l’imitaient avant même qu’il comprenne ce qu’il faisait. Puis les années passèrent. Et Packa devint… eh bien, Packa.
Un colosse. Un titan de fourrure blanche et de muscles noueux comme les racines d’un arbre millénaire. Son torse, sculpté comme par le gel lui-même, se soulevait avec la lenteur puissante des bêtes du Nord. Sa fourrure luisait comme de la neige fraîche, et ses yeux — l’un bleu acier, l’autre presque argenté — semblaient lire en vous comme dans un livre ouvert. Il portait toujours autour du cou une lourde chaîne d’acier avec un pendentif vert, souvenir de sa mère, ou peut-être symbole de sa place parmi nous. Quand il marchait, on aurait dit que la terre respirait avec lui. Lorsque sa mère mourut — que Lorlina garde son souffle dans les vents du Nord — Packa disparut pendant presque une année entière. Un silence. Un vide. Comme si l’hiver l’avait avalé. Mais un matin, il revint… différent. Grand. Résolu. Calme comme la glace, mais brûlant d’un feu qu’on ne lui connaissait pas. Et derrière lui… Une caravelle. Et pas n’importe laquelle. Une grande cuisine roulante, construite en bois du Nord suffisamment solide pour supporter les tempêtes, renforcée avec des arches souples et des systèmes de verrouillage inspirés des artisans elfes. Le toit légèrement arqué
permettait à la fumée des marmites de s’échapper sans étouffer l’intérieur. Les parois portaient des gravures représentant des aurores boréales et des symboles Lendas, comme si toute l’histoire de sa vie était sculptée dans le bois. À l’intérieur, tout était parfaitement rangé : des épices venues des quatre coins d’Aendryl, des casseroles épaisses, des marmites capables de nourrir un petit village, et un foyer central dont la chaleur semblait presque vivante. Mais la véritable particularité, c’était ce qu’il transportait à l’arrière : une dizaine de tables pliantes et de chaises légères, toutes faites main, rangées avec une précision militaire dans un compartiment rétractable de la caravelle. Chaque soir, quand il s’arrêtait, Packa déployait les tables, les installait autour d’un feu crépitant ou sous les lanternes qu’il suspendait aux poutres de sa roulante. Les voyageurs, les marchands, les enfants, les guerriers fatigués… tout le monde venait s’asseoir autour de ses plats. Aux côtés de la caravelle se formaient alors de petits cercles vivants : des rires, des histoires, des odeurs de viande grillée, de soupe chaude et de pain frais. Puis lorsqu’il fallait repartir, Packa repliait tout : tables, chaises, lanternes, nappes… Il rangeait, attachait, calait chaque chose à sa place, puis reprenait la route en tirant lui-même la caravelle, ses muscles roulant sous la fourrure comme des vagues de force. On aurait dit un géant des contes, tirant derrière lui sa maison, son foyer, et le souvenir de sa mère. Les enfants restaient bouche bée. Les adultes se poussaient du coude. Moi… moi, j’ai su à cet instant que Packa venait de tracer sa route. Une route qui ne s’arrêterait jamais. Depuis, partout où il passe, on entend les mêmes mots : — Regarde ! C’est la caravelle de Packa ! — Ce soir, on mange bien !
Il nourrit les pauvres pour rien, il vend aux riches pour quelque chose, il offre toujours une assiette à ceux qui ont l’air perdus entre deux mondes — comme lui, autrefois. Quand il s’arrête, la chaleur s’installe. Les disputes se calment. Les voyageurs se rassemblent. Et même le vent semble souffler un peu plus doucement. Packa ne bâtit pas de royaumes. Il ne mène pas de guerres. Il ne commande pas les foules. Mais partout où sa caravelle s’arrête, la paix revient. Et ça… même les dieux n’y arrivent pas toujours. Alors oui, Lorlina, depuis sa montagne, doit bien sourire en regardant ce colosse tirer sa caravelle cuisine sur les routes d’Aendryl : un fils illégitime, devenu un pilier du monde. Un ours blanc qui porte la chaleur sur son dos. Un Lendas. Pour toujours.
Caractère : Sont caractère et plutôt calme , il à un grand coeur et adore aider les gens …il donne toujours des petit conseil culinaire à qui veut l'entendre et cuisiner semble réellement l'apaiser les jours de stress, quand il s'énerve ce n'est jamais pour rien.
Nom : Derek
Prénom : Packa
Age : 25 ans
Sexe : Homme
Orientation Sex : Bisexuel
Race : Hayat
Origine : Pays de la désolation
Institution : Lendas
Pseudo : .gokuii